La piqûre de Qali a vraiment été efficace! Le lendemain, il allait mieux mais je l'ai laissé avec les petits, loin de l'herbe! Et dès le lundi, il alla vraiment bien; mais toujours au phyto et on continue la cure de sédochol. Merci Qali de nous avoir permis de passer un bon Noël, soulagée de te savoir en forme! Mais la bonne résolution de l'année à venir, c'est de te faire maigrir un peu, en douceur, mais, maigrir quand même. Si j'y ai souvent pensé, j'ai vraiment envie aujourd'hui de prendre sur moi et de diminuer tes rations!
mercredi 25 décembre 2013
dimanche 22 décembre 2013
Panique à l'écurie 4e épisode
J'ai vermifugé mes chevaux mais rien dans les crottins; mais bon, s'il y avait des larves enkistées, je ne les aurais pas vues à l'oeil nu, alors...Mais bon, ça a l'air d'éliminer cette idée d'infestation par les vers.
Alors, les prises de sang. Voici un mois que les premières ont été faites, on va pouvoir comparer les gamas. Le véto a choisi de ne pas vérifier tout le monde puisqu'ils ont l'air d'aller bien. J'ai quand même voulu ajouter Oura à la prise de sang de Qali et Titou puisqu'eux deux n'étaient pas bons à la première prise de sang. En plus on cherche les triglycérides (graisse dans le sang) parce que dans toutes mes recherches, j'ai eu des suspicions pour la lipémie. Résultat: Oura est resté au même nombre de gamas donc tout va bien pour lui, et j'en conclus que les autres (Voyou et les trois ponettes) sont dans le même cas. Pour Titou, c'est comme un miracle! Il est passé du maximum à en-dessous du minimum! J'avais remarqué qu'il allait mieux et qu'il avait dégonflé mais je ne pensais pas à un résultat pareil; et côté triglycérides, c'est ok aussi. Je continuerai cependant à vérifier ses gamas pour être sûre qu'il ne fasse pas le yo-yo de ce côté-là. Et mon petit Qali? Pour lui, ce n'est pas terrible...Des gamas encore plus élevés que la dernière fois: 58 au lieu de 51 et pour un âne, le maximum est de 48...et des triglycérides dans le sang. Qali est donc à surveiller de près. J'avais arrêté le phytorénal depuis 10 jours puisque je trouvais qu'il allait mieux mais j'ai vite ressauté sur ma bouteille!
Depuis quelques jours, je trouvais que Qali était un peu au ralenti, mais rien d'alarmant: il se manifestait moins à l'heure du foin, se couchait un peu plus. Samedi matin, le 21 décembre, je donne le foin; tout allait bien. Quand je suis revenue pour les sortir, Qali était couché mais il s'est relevé en m'entendant. Cependant, je vis qu'il n'avait pas fini son foin et que la litière avait été un peu retournée comme s'il avait gratté. Une dose de phyto et je le mets en pâture avec les gros; je surveille: Qali ne mangeait pas. Mauvais signe. Une demie-heure plus tard, je le vis couché dans le pré alors je suis allée le chercher et lui donner du sédochol. D'habitude, il aime bien ce produit, mais là, il ne voulait pas le prendre, il refusait d'avaler. Je lui forçai un peu la main pour qu'il le prenne quand même.
Comme c'était l'heure où je faisais mes boxes, j'avais laissé l'écurie ouverte et Qali choisit de retourner dans son box. Là, il se coucha de tout son long, respirant fort, l'encolure tendue en avant, la bouche entrouverte et poussant des râles. C'était juste terrifiant! Je croyais sa dernière heure arrivée...Il est resté plus de 4 heures dans cet état. Je suis restée avec lui tout le temps, j'avais peur de le laisser 2 mn et de le retrouver éteint en revenant. Puis, il s'est relevé pendant une demie-heure avant de se recoucher. j'avais profiter de le voir debout pour finir mes boxes et rentrer le reste du petit monde. C'est à ce moment-là que le véto est arrivé et lui a fait une piqûre en intra-veineuse pour lui booster le foie. Qali, pour qui c'est toujours une affaire de faire une piqûre, n'a même pas bougé! Tellement mal, tellement ko. Mais le produit a fait son effet et deux heures plus tard, il se remit à manger et à boire. Je lui administrai en prime 1/2 litre d'huile de paraffine pour l'aider au niveau de sa constipation. Quelle journée!
J'allai le voir plusieurs fois le soir et ça semblait "bien" aller. Le lendemain matin, il était debout, avait fait des crottins et il mangea son foin de bon coeur. Je lui redonnai ses produits phyto et je le mis avec les petits pour qu'il puisse disposer du manège s'il voulait se coucher un peu. C'est ce qu'il fit. A 14h, je rentrai tout le monde car il faisait mauvais temps. Qali a retrouvé son box et s'est mis à manger normalement son foin.
Et j'en suis là! Pour l'instant, Qali est toujours sous l'effet de la piqûre qui a une durée de 18 à 24 heures. Alors, je verrai bien comment ça se passe pour lui après cela...
Alors, les prises de sang. Voici un mois que les premières ont été faites, on va pouvoir comparer les gamas. Le véto a choisi de ne pas vérifier tout le monde puisqu'ils ont l'air d'aller bien. J'ai quand même voulu ajouter Oura à la prise de sang de Qali et Titou puisqu'eux deux n'étaient pas bons à la première prise de sang. En plus on cherche les triglycérides (graisse dans le sang) parce que dans toutes mes recherches, j'ai eu des suspicions pour la lipémie. Résultat: Oura est resté au même nombre de gamas donc tout va bien pour lui, et j'en conclus que les autres (Voyou et les trois ponettes) sont dans le même cas. Pour Titou, c'est comme un miracle! Il est passé du maximum à en-dessous du minimum! J'avais remarqué qu'il allait mieux et qu'il avait dégonflé mais je ne pensais pas à un résultat pareil; et côté triglycérides, c'est ok aussi. Je continuerai cependant à vérifier ses gamas pour être sûre qu'il ne fasse pas le yo-yo de ce côté-là. Et mon petit Qali? Pour lui, ce n'est pas terrible...Des gamas encore plus élevés que la dernière fois: 58 au lieu de 51 et pour un âne, le maximum est de 48...et des triglycérides dans le sang. Qali est donc à surveiller de près. J'avais arrêté le phytorénal depuis 10 jours puisque je trouvais qu'il allait mieux mais j'ai vite ressauté sur ma bouteille!
Depuis quelques jours, je trouvais que Qali était un peu au ralenti, mais rien d'alarmant: il se manifestait moins à l'heure du foin, se couchait un peu plus. Samedi matin, le 21 décembre, je donne le foin; tout allait bien. Quand je suis revenue pour les sortir, Qali était couché mais il s'est relevé en m'entendant. Cependant, je vis qu'il n'avait pas fini son foin et que la litière avait été un peu retournée comme s'il avait gratté. Une dose de phyto et je le mets en pâture avec les gros; je surveille: Qali ne mangeait pas. Mauvais signe. Une demie-heure plus tard, je le vis couché dans le pré alors je suis allée le chercher et lui donner du sédochol. D'habitude, il aime bien ce produit, mais là, il ne voulait pas le prendre, il refusait d'avaler. Je lui forçai un peu la main pour qu'il le prenne quand même.
Comme c'était l'heure où je faisais mes boxes, j'avais laissé l'écurie ouverte et Qali choisit de retourner dans son box. Là, il se coucha de tout son long, respirant fort, l'encolure tendue en avant, la bouche entrouverte et poussant des râles. C'était juste terrifiant! Je croyais sa dernière heure arrivée...Il est resté plus de 4 heures dans cet état. Je suis restée avec lui tout le temps, j'avais peur de le laisser 2 mn et de le retrouver éteint en revenant. Puis, il s'est relevé pendant une demie-heure avant de se recoucher. j'avais profiter de le voir debout pour finir mes boxes et rentrer le reste du petit monde. C'est à ce moment-là que le véto est arrivé et lui a fait une piqûre en intra-veineuse pour lui booster le foie. Qali, pour qui c'est toujours une affaire de faire une piqûre, n'a même pas bougé! Tellement mal, tellement ko. Mais le produit a fait son effet et deux heures plus tard, il se remit à manger et à boire. Je lui administrai en prime 1/2 litre d'huile de paraffine pour l'aider au niveau de sa constipation. Quelle journée!
J'allai le voir plusieurs fois le soir et ça semblait "bien" aller. Le lendemain matin, il était debout, avait fait des crottins et il mangea son foin de bon coeur. Je lui redonnai ses produits phyto et je le mis avec les petits pour qu'il puisse disposer du manège s'il voulait se coucher un peu. C'est ce qu'il fit. A 14h, je rentrai tout le monde car il faisait mauvais temps. Qali a retrouvé son box et s'est mis à manger normalement son foin.
Et j'en suis là! Pour l'instant, Qali est toujours sous l'effet de la piqûre qui a une durée de 18 à 24 heures. Alors, je verrai bien comment ça se passe pour lui après cela...
vendredi 13 décembre 2013
Invitée à l'émission "Vos animaux" sur RMC
Le dimanche 1er décembre 2013, j'ai eu l'honneur d'être invitée à l'émission "Vos animaux" animée par Laetitia Barlerin et François Sorel, diffusée à 7 heures sur RMC. Je les remercie de m'avoir permis de m'exprimer sur l'éthologie et le cheval durant quelques minutes.
Ce fut une surprise de passer à la radio! Un peu tendue au départ, je me suis rapidement mis dans le sujet. Facile quand on parle de ce qui nous passionne!
Si vous avez 7 ou 8 minutes devant vous, je vous laisse écouter en cliquant ci-dessous! J'ai mis un petit diaporama pour accompagner le son!
Emission "Vos animaux" spécial cheval, du 1er décembre.
samedi 7 décembre 2013
Panique à l'écurie 3e épisode
C'était long d'attendre ces fameux résultats, même si je les avais le lendemain midi! Et le résultat me rassura un peu. Les valeurs de tous se tenaient dans les bonnes moyennes, sauf celles de Titou qui étaient au maximum et celles de Qali qui dépassaient le maximum. Etrangement, mon Nounou, qui avait eu les plus gros symptômes, révélait les valeurs les plus basses, limite s'il était au minimum!
Dans l'étude faite sur les chevaux intoxiqués au sénéçon, les chevaux avaient une moyenne de mille! Les miens se tenant entre 14 et 27 pour ceux qui étaient dans la moyenne; Titou ayant 44 et Qali 51. Je commençais à remettre en question le diagnostic de l'intoxication au sénéçon, et c'était tant mieux! Mais, j'avais quand même deux pensionnaires dont le foie n'était pas au top et je commençai à chercher ce qu'ils pouvaient avoir.
Titou, depuis peu, transpirait énormément après avoir mangé son foin. C'était visiblement pas normal, car même s'il avait déjà fait un gros poil de nounours, les températures étaient plutôt fraîches. D'ailleurs, il avait énormément grossi ces deux derniers mois. Je me demandais d'ailleurs s'il n'avait pas plutôt gonflé car je ne voyais pas pourquoi ce poney, depuis trois ans à la maison et ayant gardé la ligne depuis, se mettait à grossir ainsi, en si peu de temps. Bien sûr, il y a eu une pousse en septembre mais il y a si peu d'herbe dans leur parc! La question reste d'actualité: Titou a-t-il grossi ou gonflé? Ca pourrait aider de le savoir. A part cela, il n'a pas vraiment de symptômes, mais depuis la période où il s'était mis à transpirer à son repas du soir, je le trouvais tout de même un peu éteint, l'oeil triste.
Qali, lui, s'est mis a présenté aussi des symptômes mais discrets: fatigue, gros gargouillis dans le ventre sans que cela ne conduise à des coliques, constipation ou diarrhée.
La cure de sedochol leur a fait du bien à tous les deux, j'ai même l'impression que Titou a un peu dégonflé et qu'il retrouve un peu de vitalité. Mais ça ne me dit pas ce qu'ils peuvent avoir, si ce n'est pas une intoxication au sénéçon. Alors j'ai cherché et cherché sur internet, sur tous les sites sérieux auxquels je pouvais avoir accès: sites vétérinaires, haras nationaux. en conclusion de tout cela, j'ai décidé qu'à la prochaine prise de sang, on allait aussi chercher s'ils n'avaient pas de graisse dans le sang (car les deux ont en commun qu'ils sont bien rondouillards!).
Mais les soucis n'étaient pas fini du côté de ma Cokette qui présenta deux soirs d'affilée des coliques et un épuisement total. Le vendredi, elle s'est étendue de tout son long et j'ai eu l'impression que si elle fermait les yeux, elle s'éteindrait. Il a fallu lui faire une piqûre contre ces coliques gazeuses et j'ai dû m'y coller car le véto n'était pas là. Heureusement, ma petite Cokette qui, d'habitude, fait de très jolis cabrés au moment des piqûres, a été super gentille. Un signe de confiance qui m'a bien fait plaisir au milieu de toute cette ambiance.
Sussule aussi a eu droit aux coliques! Un jour, je l'ai trouvé couchée dans la pâture et ça ne voulait rien dire de bon! Quand elle est rentrée à l'écurie, elle ne mangea pas et rechigna même à prendre sa seringue de phyto dont elle est pourtant friande! Heureusement, j'ai pensé qu'en l'emmenant marcher au manège, elle serait tellement stressée de quitter sa soeur qu'elle me ferait bien un petit crottin! Et ça a marché en 2 mn! Je l'ai donc rentré et ai recommencé la même opération un quart d'heure plus tard avec le même résultat. Du coup, Sussule se sentit mieux et remit le nez dans son foin. Le reste de la soirée se passa bien.
Dans toutes mes lectures, j'ai retenu l'hypothèse d'une infection par les vers. Ils sont vermifugés deux fois par an, mais depuis deux ans, je ne trouve quasiment plus rien dans les crottins. Titou avait d'ailleurs des petits strongles vivants dans ses crottins avant la vermifugation d'octobre. Normalement, les vers ne sortent pas vivants; j'avais déjà craint une sur-infestation à l'époque et je m'étais dépêchée de vermifuger. Cependant, peu de vers découverts dans les crottins, même ceux de Titou. Du coup, j'en parle à mon véto qui me conseille une coproscopie (analyse des crottins); mais cet examen ne montre pas la présence de larves enkystées et les oeufs de ténias n'apparaissent pas toujours. Il faut donc répéter les examens. L'analyse des crottins a rapporté une absence de parasites mais, par précaution, je vais quand même vermifuger avec un vermifuge constitué d'une autre molécule que l'ivermectine que j'utilisais et dont j'ai des craintes sur la résistance des vers. J'attends juste qu'il gèle pour faciliter la disparition d'éventuelles larves dans les crottins au lieu de leur laisser le loisir d'aller réinfecter mes chevaux.
Et aujourd'hui, j'en suis toujours là!
Mes chevaux, quand on les voit comme ça, vont bien mais quelques signes me disent que tout n'est pas normal, alors, je ne sais plus où j'en suis! J'attends pour l'instant d'abord le moment de les vermifuger et aussi la seconde prise de sang pour les gamas, pour voir s'il y a eu évolution.Je vais aussi faire une analyse d'urine à mon Nounou car je l'ai vu plusieurs fois resté en position pipi quand il avait fini et se regarder des deux côtés.
Pour l'instant, quand je rentre à l'écurie, je suis juste heureuse quand je les vois tous debout!! Le bonheur, c'est peu de choses parfois!
Dans l'étude faite sur les chevaux intoxiqués au sénéçon, les chevaux avaient une moyenne de mille! Les miens se tenant entre 14 et 27 pour ceux qui étaient dans la moyenne; Titou ayant 44 et Qali 51. Je commençais à remettre en question le diagnostic de l'intoxication au sénéçon, et c'était tant mieux! Mais, j'avais quand même deux pensionnaires dont le foie n'était pas au top et je commençai à chercher ce qu'ils pouvaient avoir.
Titou, depuis peu, transpirait énormément après avoir mangé son foin. C'était visiblement pas normal, car même s'il avait déjà fait un gros poil de nounours, les températures étaient plutôt fraîches. D'ailleurs, il avait énormément grossi ces deux derniers mois. Je me demandais d'ailleurs s'il n'avait pas plutôt gonflé car je ne voyais pas pourquoi ce poney, depuis trois ans à la maison et ayant gardé la ligne depuis, se mettait à grossir ainsi, en si peu de temps. Bien sûr, il y a eu une pousse en septembre mais il y a si peu d'herbe dans leur parc! La question reste d'actualité: Titou a-t-il grossi ou gonflé? Ca pourrait aider de le savoir. A part cela, il n'a pas vraiment de symptômes, mais depuis la période où il s'était mis à transpirer à son repas du soir, je le trouvais tout de même un peu éteint, l'oeil triste.
Qali, lui, s'est mis a présenté aussi des symptômes mais discrets: fatigue, gros gargouillis dans le ventre sans que cela ne conduise à des coliques, constipation ou diarrhée.
La cure de sedochol leur a fait du bien à tous les deux, j'ai même l'impression que Titou a un peu dégonflé et qu'il retrouve un peu de vitalité. Mais ça ne me dit pas ce qu'ils peuvent avoir, si ce n'est pas une intoxication au sénéçon. Alors j'ai cherché et cherché sur internet, sur tous les sites sérieux auxquels je pouvais avoir accès: sites vétérinaires, haras nationaux. en conclusion de tout cela, j'ai décidé qu'à la prochaine prise de sang, on allait aussi chercher s'ils n'avaient pas de graisse dans le sang (car les deux ont en commun qu'ils sont bien rondouillards!).
Mais les soucis n'étaient pas fini du côté de ma Cokette qui présenta deux soirs d'affilée des coliques et un épuisement total. Le vendredi, elle s'est étendue de tout son long et j'ai eu l'impression que si elle fermait les yeux, elle s'éteindrait. Il a fallu lui faire une piqûre contre ces coliques gazeuses et j'ai dû m'y coller car le véto n'était pas là. Heureusement, ma petite Cokette qui, d'habitude, fait de très jolis cabrés au moment des piqûres, a été super gentille. Un signe de confiance qui m'a bien fait plaisir au milieu de toute cette ambiance.
Sussule aussi a eu droit aux coliques! Un jour, je l'ai trouvé couchée dans la pâture et ça ne voulait rien dire de bon! Quand elle est rentrée à l'écurie, elle ne mangea pas et rechigna même à prendre sa seringue de phyto dont elle est pourtant friande! Heureusement, j'ai pensé qu'en l'emmenant marcher au manège, elle serait tellement stressée de quitter sa soeur qu'elle me ferait bien un petit crottin! Et ça a marché en 2 mn! Je l'ai donc rentré et ai recommencé la même opération un quart d'heure plus tard avec le même résultat. Du coup, Sussule se sentit mieux et remit le nez dans son foin. Le reste de la soirée se passa bien.
Dans toutes mes lectures, j'ai retenu l'hypothèse d'une infection par les vers. Ils sont vermifugés deux fois par an, mais depuis deux ans, je ne trouve quasiment plus rien dans les crottins. Titou avait d'ailleurs des petits strongles vivants dans ses crottins avant la vermifugation d'octobre. Normalement, les vers ne sortent pas vivants; j'avais déjà craint une sur-infestation à l'époque et je m'étais dépêchée de vermifuger. Cependant, peu de vers découverts dans les crottins, même ceux de Titou. Du coup, j'en parle à mon véto qui me conseille une coproscopie (analyse des crottins); mais cet examen ne montre pas la présence de larves enkystées et les oeufs de ténias n'apparaissent pas toujours. Il faut donc répéter les examens. L'analyse des crottins a rapporté une absence de parasites mais, par précaution, je vais quand même vermifuger avec un vermifuge constitué d'une autre molécule que l'ivermectine que j'utilisais et dont j'ai des craintes sur la résistance des vers. J'attends juste qu'il gèle pour faciliter la disparition d'éventuelles larves dans les crottins au lieu de leur laisser le loisir d'aller réinfecter mes chevaux.
Et aujourd'hui, j'en suis toujours là!
Mes chevaux, quand on les voit comme ça, vont bien mais quelques signes me disent que tout n'est pas normal, alors, je ne sais plus où j'en suis! J'attends pour l'instant d'abord le moment de les vermifuger et aussi la seconde prise de sang pour les gamas, pour voir s'il y a eu évolution.Je vais aussi faire une analyse d'urine à mon Nounou car je l'ai vu plusieurs fois resté en position pipi quand il avait fini et se regarder des deux côtés.
Pour l'instant, quand je rentre à l'écurie, je suis juste heureuse quand je les vois tous debout!! Le bonheur, c'est peu de choses parfois!
vendredi 6 décembre 2013
Panique à l'écurie 2e épisode
Le lendemain, lundi, heureusement férié, j'ai encore pu rester auprès de mes petits protégés. Mon Nounou semblait aller mieux, Cokette aussi. Nounou prenait un peu plus d'appétit mais ne réclamait toujours pas de rejoindre ses copains dans la pâture. En temps normal, il aurait été fin fou de se trouver séparé d'eux. Là, il ne se mettait même pas à la porte et vivait tranquillement ses journées à son rythme. Qali était toujours là avec lui pour lui éviter la solitude. La journée se passa bien; Nounou semblait moins abattu même s'il ne pétait encore pas le feu!
Toute la semaine, je laissai Nounou autour du terrain et je le mis en pâture deux heures à partir du mercredi. Il était content et ça m'a fait plaisir de le voir faire quelques foulées de galop pour entrer joyeusement dans la pâture. Qali aussi était content de retrouver le goût de l'herbe. Cokette, de son côté, ne marqua plus spécialement de signes d'alerte, mais tout mon petit monde restait au phyto, par précaution et parce que je voyais que ça leur faisait du bien.
A force de les voir tous présenter des symptômes, il fallait bien penser à une intoxication. Une intoxication, d'accord, mais à quoi? C'est très difficile de savoir d'où vient une intoxication. Elle peut venir de quelque chose avalé la veille ou des mois en arrière! En plus, les derniers temps, il y avait beaucoup plu et les pâtures étaient un peu inondées: qu'avait pu faire remonter l'eau? Et tous ces grands vents, ces bourrasques! Qu'avaient-ils bien pu emmener jusqu'à la pâture? Une foule de questions se bataillait dans ma tête. Beaucoup de questions et aucune réponse! Juste de quoi avoir la tête à l'envers! J'ai donc fouillé sur internet pour tenter de trouver une réponse à partir des symptômes présentés, notamment les coliques spasmodiques, l'abattement, des difficultés urinaires. Je me suis intéressée aux intoxications par les plantes et ça fait peur!! J'ai découvert l'intoxication au sénéçon qui pouvait correspondre à ce que pourraient avoir mes cocos. Et ça fait encore plus peur! Le sénéçon est une plante toxique même séchée, donc si elle se trouve dans le fourrage, elle garde toute sa toxicité et devient appétante alors que, sur pied, les chevaux la délaisse à cause de son côté amer. Elle contient une toxine que les chevaux n'éliminent pas, donc, pour atteindre la dose créant une pathologie, ils peuvent en étaler l'absorption sur plusieurs mois. Quelques tiges ingérées par jour pendant deux à trois mois pourraient suffire à tuer un cheval! Cette toxine attaque le foie et les chevaux meurent d'une cyrrhose.
Après avoir vu une photo du sénéçon sur le net, j'ai vite fait le rapprochement avec une plante que j'avais vu pousser dans mon petit parc en bord de route où je mets les poneys, mais aussi dans ma cour. Je m'étais alors demandé ce qu'était cette plante que je trouvais plutôt jolie! Mais le lieu de pousse (le bord de route) correspond tout à fait à ce que j'avais lu, à savoir que les semences sont transportées par les camions et dispersées le long de leur trajet. Il faut savoir que c'est une plante d'Afrique, qui s'est installée dans le Sud de la France et qui se dissémine petit à petit à l'intérieur du Territoire par la voie des transports. Ayant constaté la présence de sénéçon, chez moi, j'en ai déduit qu'il était possible qu'il y en ait dans les prairies où le foin avait été ramassé, puisque j'achète à un paysan du secteur.
J'ai lu que le sénéçon séché présentait des grandes tiges violettes. Et je me souvins que, dans le foin de l'année dernière, il y avait un grand nombre de tiges! Violettes? Je ne sais plus, mais je me souviens avec certitude qu'il y en avait beaucoup. L'étau semblait se resserrer autour de cette version. Horrible version! Puis, le jour où je lus que les tiges étaient violettes, je découvris des petites tiges violettes dans mes petites bottes de foin! Horreur! Moi qui venais, depuis une semaine, de repasser aux petites bottes, dans l'hypothèse où la grosse balle de foin que j'avais entamé la veille du malaise de monNounou, soit incriminée dans l'histoire! Moi qui avais cru bien faire, peut-être que j'étais en train de les empoisonner encore un peu plus! Un véritable cauchemar! Et il fallait bien nourrir mes chevaux! Imaginez ce que cela peut être d'avoir peur du foin que vous donnez!
J'appelai mon marchand de foin et lui raconté l'histoire. A ce moment, j'avais la terreur de les perdre tous, de les voir partir les uns après les autres. Mon fournisseur ne connaissait pas le sénéçon.
J'espère qu'il a pris des informations depuis! Il m'a ramené une grosse balle venue d'un secteur qui ne soit pas en bord de route et j'ai pu nourrir mes chevaux, me persuadant que c'était bon. En réagissant par la crainte de ce que j'aurais pu leur donner, je crois que je n'aurais jamais tenu le choc mentalement.
Pour voir si le diagnostic de l'intoxication au sénéçon était recevable, mon véto vînt leur faire une prise de sang pour mesurer la hauteur des gamas. Je vous raconte la suite au prochain épisode!
Toute la semaine, je laissai Nounou autour du terrain et je le mis en pâture deux heures à partir du mercredi. Il était content et ça m'a fait plaisir de le voir faire quelques foulées de galop pour entrer joyeusement dans la pâture. Qali aussi était content de retrouver le goût de l'herbe. Cokette, de son côté, ne marqua plus spécialement de signes d'alerte, mais tout mon petit monde restait au phyto, par précaution et parce que je voyais que ça leur faisait du bien.
A force de les voir tous présenter des symptômes, il fallait bien penser à une intoxication. Une intoxication, d'accord, mais à quoi? C'est très difficile de savoir d'où vient une intoxication. Elle peut venir de quelque chose avalé la veille ou des mois en arrière! En plus, les derniers temps, il y avait beaucoup plu et les pâtures étaient un peu inondées: qu'avait pu faire remonter l'eau? Et tous ces grands vents, ces bourrasques! Qu'avaient-ils bien pu emmener jusqu'à la pâture? Une foule de questions se bataillait dans ma tête. Beaucoup de questions et aucune réponse! Juste de quoi avoir la tête à l'envers! J'ai donc fouillé sur internet pour tenter de trouver une réponse à partir des symptômes présentés, notamment les coliques spasmodiques, l'abattement, des difficultés urinaires. Je me suis intéressée aux intoxications par les plantes et ça fait peur!! J'ai découvert l'intoxication au sénéçon qui pouvait correspondre à ce que pourraient avoir mes cocos. Et ça fait encore plus peur! Le sénéçon est une plante toxique même séchée, donc si elle se trouve dans le fourrage, elle garde toute sa toxicité et devient appétante alors que, sur pied, les chevaux la délaisse à cause de son côté amer. Elle contient une toxine que les chevaux n'éliminent pas, donc, pour atteindre la dose créant une pathologie, ils peuvent en étaler l'absorption sur plusieurs mois. Quelques tiges ingérées par jour pendant deux à trois mois pourraient suffire à tuer un cheval! Cette toxine attaque le foie et les chevaux meurent d'une cyrrhose.
Après avoir vu une photo du sénéçon sur le net, j'ai vite fait le rapprochement avec une plante que j'avais vu pousser dans mon petit parc en bord de route où je mets les poneys, mais aussi dans ma cour. Je m'étais alors demandé ce qu'était cette plante que je trouvais plutôt jolie! Mais le lieu de pousse (le bord de route) correspond tout à fait à ce que j'avais lu, à savoir que les semences sont transportées par les camions et dispersées le long de leur trajet. Il faut savoir que c'est une plante d'Afrique, qui s'est installée dans le Sud de la France et qui se dissémine petit à petit à l'intérieur du Territoire par la voie des transports. Ayant constaté la présence de sénéçon, chez moi, j'en ai déduit qu'il était possible qu'il y en ait dans les prairies où le foin avait été ramassé, puisque j'achète à un paysan du secteur.
J'ai lu que le sénéçon séché présentait des grandes tiges violettes. Et je me souvins que, dans le foin de l'année dernière, il y avait un grand nombre de tiges! Violettes? Je ne sais plus, mais je me souviens avec certitude qu'il y en avait beaucoup. L'étau semblait se resserrer autour de cette version. Horrible version! Puis, le jour où je lus que les tiges étaient violettes, je découvris des petites tiges violettes dans mes petites bottes de foin! Horreur! Moi qui venais, depuis une semaine, de repasser aux petites bottes, dans l'hypothèse où la grosse balle de foin que j'avais entamé la veille du malaise de monNounou, soit incriminée dans l'histoire! Moi qui avais cru bien faire, peut-être que j'étais en train de les empoisonner encore un peu plus! Un véritable cauchemar! Et il fallait bien nourrir mes chevaux! Imaginez ce que cela peut être d'avoir peur du foin que vous donnez!
J'appelai mon marchand de foin et lui raconté l'histoire. A ce moment, j'avais la terreur de les perdre tous, de les voir partir les uns après les autres. Mon fournisseur ne connaissait pas le sénéçon.
J'espère qu'il a pris des informations depuis! Il m'a ramené une grosse balle venue d'un secteur qui ne soit pas en bord de route et j'ai pu nourrir mes chevaux, me persuadant que c'était bon. En réagissant par la crainte de ce que j'aurais pu leur donner, je crois que je n'aurais jamais tenu le choc mentalement.
Pour voir si le diagnostic de l'intoxication au sénéçon était recevable, mon véto vînt leur faire une prise de sang pour mesurer la hauteur des gamas. Je vous raconte la suite au prochain épisode!
dimanche 1 décembre 2013
Panique à l'écurie! 1er épisode
Depuis trois semaines, je vis un véritable cauchemar!
Le jeudi 7 novembre, en revenant du travail, je trouve mon Nounou couché en vache dans la pâture. Au départ, je ne me suis pas inquiétée, car mon osthéo, qui travaille par magnétisme, lui avait fait une petite séance à distance. En le trouvant couché, j'ai simplement pensé que c'était le travail qui se faisait. C'est normal, suite à de telles séances, de se sentir un peu bizarre pendant 2 ou 3 jours. Et puis, Nounou s'était relevé, avait repris son activité préférée de brouter et ne montrait pas plus de signes particuliers que cela. Mais en rentrant à l'écurie, il abandonna vite son repas pour se coucher et montrait quelques signes de coliques: il se regardait le ventre, relevait le haut de la queue mais ne cherchait pas à se rouler, il se contentait de la position couché en vache. il n'allait pas bien du tout puis se relevait, grignotait un peu puis se recouchait, toujours en se regardant le ventre. Je commençais à trouver que c'était beaucoup pour penser que c'était uniquement le travail de l'osthéo qui se faisait et j'appelai mon véto. Celui-ci diagnostiqua rapidement des coliques par stases (bouchon dans les intestins) et lui fit une piqûre anti-douleur et une autre pour aider le muscle du colon à garder son rythme. J'emmenais mon Nounou marcher dans le manège jusqu'à une heure du matin et il me posa deux crottins (les bienvenus!!). Cependant, ma petite Cokette avait déjà été victime de coliques par stases et ça ne ressemblait pas du tout à ce que mon Nounou était en train de vivre.
Le lendemain, vendredi, je le laissai autour de la maison avec Qali pour qu'il ne se sente pas seul. Mais il était tellement mal qu'il ne se préoccupa pas d'être séparé de ses copains qui se trouvaient dans la pâture. Il ne mangea quasiment rien de la journée et resta les 3/4 du temps couché en vache. Il avait l'air complètement abattu. Je passai ma journée avec lui, le laissant se reposer à sa guise, veillant simplement à ce qu'il ne se roule pas. Dans l'après-midi, n'ayant toujours pas vu de crottins, malgré le litre d'huile de paraffine que je lui avais fait ingurgité, je le refis un peu marché mais il n'était vraiment pas motivé! Il cherchait cependant à se coucher quand il avait des lancées au niveau du ventre, alors on a fait un deal: il ne se couche pas mais accepte de marcher un tour quand il a mal et, de mon côté, je le laisse s'arrêter quand il n'a plus envie de se rouler. C'est d'ailleurs lui qui m'a proposé ce deal: quand les chevaux sont habitués au confort-inconfort, ils pensent aussi à s'en servir et à nous soumettre l'idée.
Le lendemain, samedi, la journée se passa plutôt bien: il mangea un peu, était moins couché, avait l'air moins abattu. Comme les crottins étaient rares, je lui redonnai un litre de paraffine (à la seringue! Je vous dis pas le boulot!). Mais, dès 17h, il recommença à aller mal. Je pensais qu'il en était peut-être à sortir le bouchon et que cela lui était difficile. Je rappelai le véto. En même temps, j'aperçus Unique dans la pâture qui était en train de se regarder les flancs et de se taper le ventre avec les postérieurs...Non! Pas deux d'un coup!
Quand le véto est venu vers 20h, il refit des piqûres à mon Nounou et une anti-douleur à Unique. Ca a au moins permis à tout le monde de passer une bonne nuit...enfin, entre quelques visites nocturnes!
Le lendemain, dimanche, Nounou était d'une forme moyenne. Il faisait des crottins et j'attendais toujours de voir le fameux bouchon sortir, mais rien! Je trouvais un produit (phytorénal), conseillé par un ami, car je m'inquiétais beaucoup pour les reins de mon Nounou: il avait seulement uriné une fois vendredi (urine déjà foncée) et avait fait une moitié de pipi très foncée le samedi. J'avais peur qu'il se bloque les reins. Je cros que le phyto lui fit du bien. La journée se passa et l'heure fût venue de rentrer au box. Nounou mangea son foin et en laissa un peu car il était épuisé et avait besoin de se coucher.
Je le laissai et quand je revins une heure plus tard, Cokette aussi était couchée, présentant les mêmes signes de coliques que mon Nounou, sans chercher à se rouler, comme lui. Je lui administrai tout de suite le phyto: une demie-heure plus tard, elle urina et la situation sembla aussi se débloquer.
Cokette se remit debout et finit son foin. A la visite suivante, je vis que Qali était toujours couché et il me laissa rentrer dans son box sans se relever. Il avait les mêmes gargouillis dans le ventre que Cokette et Oura: à un mètre, on entend facilement le travail qui se fait dans leur ventre! Donc Qali aussi au phyto!
Et, dès le lendemain, tout le monde au phyto parce que tous montraient des signes d'agacement abdominal quand ils mangeaient: fouaillement de queue, taper le sol violemment du postérieur, mais, au moins, ils étaient toujours debout et gardaient bon appétit!
Le jeudi 7 novembre, en revenant du travail, je trouve mon Nounou couché en vache dans la pâture. Au départ, je ne me suis pas inquiétée, car mon osthéo, qui travaille par magnétisme, lui avait fait une petite séance à distance. En le trouvant couché, j'ai simplement pensé que c'était le travail qui se faisait. C'est normal, suite à de telles séances, de se sentir un peu bizarre pendant 2 ou 3 jours. Et puis, Nounou s'était relevé, avait repris son activité préférée de brouter et ne montrait pas plus de signes particuliers que cela. Mais en rentrant à l'écurie, il abandonna vite son repas pour se coucher et montrait quelques signes de coliques: il se regardait le ventre, relevait le haut de la queue mais ne cherchait pas à se rouler, il se contentait de la position couché en vache. il n'allait pas bien du tout puis se relevait, grignotait un peu puis se recouchait, toujours en se regardant le ventre. Je commençais à trouver que c'était beaucoup pour penser que c'était uniquement le travail de l'osthéo qui se faisait et j'appelai mon véto. Celui-ci diagnostiqua rapidement des coliques par stases (bouchon dans les intestins) et lui fit une piqûre anti-douleur et une autre pour aider le muscle du colon à garder son rythme. J'emmenais mon Nounou marcher dans le manège jusqu'à une heure du matin et il me posa deux crottins (les bienvenus!!). Cependant, ma petite Cokette avait déjà été victime de coliques par stases et ça ne ressemblait pas du tout à ce que mon Nounou était en train de vivre.
Le lendemain, vendredi, je le laissai autour de la maison avec Qali pour qu'il ne se sente pas seul. Mais il était tellement mal qu'il ne se préoccupa pas d'être séparé de ses copains qui se trouvaient dans la pâture. Il ne mangea quasiment rien de la journée et resta les 3/4 du temps couché en vache. Il avait l'air complètement abattu. Je passai ma journée avec lui, le laissant se reposer à sa guise, veillant simplement à ce qu'il ne se roule pas. Dans l'après-midi, n'ayant toujours pas vu de crottins, malgré le litre d'huile de paraffine que je lui avais fait ingurgité, je le refis un peu marché mais il n'était vraiment pas motivé! Il cherchait cependant à se coucher quand il avait des lancées au niveau du ventre, alors on a fait un deal: il ne se couche pas mais accepte de marcher un tour quand il a mal et, de mon côté, je le laisse s'arrêter quand il n'a plus envie de se rouler. C'est d'ailleurs lui qui m'a proposé ce deal: quand les chevaux sont habitués au confort-inconfort, ils pensent aussi à s'en servir et à nous soumettre l'idée.
Le lendemain, samedi, la journée se passa plutôt bien: il mangea un peu, était moins couché, avait l'air moins abattu. Comme les crottins étaient rares, je lui redonnai un litre de paraffine (à la seringue! Je vous dis pas le boulot!). Mais, dès 17h, il recommença à aller mal. Je pensais qu'il en était peut-être à sortir le bouchon et que cela lui était difficile. Je rappelai le véto. En même temps, j'aperçus Unique dans la pâture qui était en train de se regarder les flancs et de se taper le ventre avec les postérieurs...Non! Pas deux d'un coup!
Quand le véto est venu vers 20h, il refit des piqûres à mon Nounou et une anti-douleur à Unique. Ca a au moins permis à tout le monde de passer une bonne nuit...enfin, entre quelques visites nocturnes!
Le lendemain, dimanche, Nounou était d'une forme moyenne. Il faisait des crottins et j'attendais toujours de voir le fameux bouchon sortir, mais rien! Je trouvais un produit (phytorénal), conseillé par un ami, car je m'inquiétais beaucoup pour les reins de mon Nounou: il avait seulement uriné une fois vendredi (urine déjà foncée) et avait fait une moitié de pipi très foncée le samedi. J'avais peur qu'il se bloque les reins. Je cros que le phyto lui fit du bien. La journée se passa et l'heure fût venue de rentrer au box. Nounou mangea son foin et en laissa un peu car il était épuisé et avait besoin de se coucher.
Je le laissai et quand je revins une heure plus tard, Cokette aussi était couchée, présentant les mêmes signes de coliques que mon Nounou, sans chercher à se rouler, comme lui. Je lui administrai tout de suite le phyto: une demie-heure plus tard, elle urina et la situation sembla aussi se débloquer.
Cokette se remit debout et finit son foin. A la visite suivante, je vis que Qali était toujours couché et il me laissa rentrer dans son box sans se relever. Il avait les mêmes gargouillis dans le ventre que Cokette et Oura: à un mètre, on entend facilement le travail qui se fait dans leur ventre! Donc Qali aussi au phyto!
Et, dès le lendemain, tout le monde au phyto parce que tous montraient des signes d'agacement abdominal quand ils mangeaient: fouaillement de queue, taper le sol violemment du postérieur, mais, au moins, ils étaient toujours debout et gardaient bon appétit!
lundi 4 novembre 2013
Sussule en longe
C’est
rare que je travaille ma Sussule en longe : on est tellement bien en
liberté ! Mais du coup, je pense que je passe à côté de nombreuses
choses ! A force de ne chercher que le plaisir instantané, je n’évolue pas
autant que je le devrais ! Surtout que Sussule boude tout ce qui ressemble
à du travail, et la longe, ça ressemble à du travail ! Quand je l’ai
reprise la 1ère fois en longe cet été (après une longue période), ça
a été un peu sport ! Mais, finalement, elle s’est souvenue qu’elle avait
déjà été tenue de cette manière et qu’elle n’en était pas morte…Il nous aura
quand même fallu plus d’une heure pour remettre les pendules à l’heure !
J’avais
repris la longe car, en liberté, j’avais du mal à conserver le trot dans les
changements de main. Je cherchais donc à gagner cela avec l’aide de la longe.
Pour les changements de main, et le travail en longe en général, j’utilise la
méthode de Klaus Ferdinand Hempfling expliquée dans son livre « Danser
avec les chevaux ». Un livre que je vous recommande. Je décris
sommairement la technique sur la vidéo « Sussule en longe ».
Le
but de ce travail est de changer de main tout en conservant l’allure,
l’impulsion et la fluidité. Ce n’est pas le travail d’une séance ! Et,
comme d’habitude, je manque de temps pour poursuivre le travail et le reprendre
là où je l’avais laissé…mais les chevaux sont généreux ! Je sais que, même
si je laisse plusieurs semaines entre deux séances, l’apprentissage n’aura pas
été oublié ! Et, je me connais, si j’ai un peu de temps, je vais préférer
la liberté !
La
qualité de l’envoi sur le cercle est aussi importante et je rencontre toujours
la difficulté avec ma Sussule pour la faire s’écarter de moi. Elle préférerait
se contenter de tourner autour de moi ! C’est aussi un travail sympa, mais
en l’occurrence, ça ne ressemble plus à du travail sur le cercle. Et c’est
difficile mentalement de lui réclamer de s’éloigner (je l’aime tellement tout
près de moi !) alors, c’est déjà un travail sur moi-même…Et elle est
maligne, ma Sussule, elle me connaît bien et sait profiter de mes
faiblesses ! Je commence donc par la faire bien reculer, au cas où, au
lieu de partir directement latéralement, elle s’attarde à faire un petit pas en
avant : comme cela, si elle est déjà à bonne distance, il lui restera tout
de même la place de s’écarter pour se positionner sur le cercle sans que je ne
devienne un obstacle à l’exercice.
Je
vous invite à suivre nos progrès, même si cela reste encore un peu délicat à
droite, en suivant la vidéo « Sussule en longe »
dimanche 3 novembre 2013
Merci!
Merci à Corinne d'avoir posé quelques affiches de mon livre à Equita Lyon! C'est super sympa de sa part :)
Et un peu de publicité, ça ne fait jamais de mal!!!
Et un peu de publicité, ça ne fait jamais de mal!!!
jeudi 24 octobre 2013
Attention à la tension!
Quand on se lance en éthologie, on se rend compte qu'on est très pataud avec son corps! On n'a pas toujours conscience de nos petits gestes et mouvements. Souvent, on recule, on piétine sans s'en rendre compte, mais le cheval, lui, a bien perçu notre petit pas en arrière quand il en faisait un petit en avant!
Il y a aussi la tension que l'on met dans notre corps et dont nous ne sommes que très rarement conscients. C'est seulement lorsque nous relâchons cette tension que nous nous rendons compte qu'elle était présente. Je m'en suis rendue compte en conduisant ma voiture! Au feu rouge, j'avais l'habitude de maintenir ma main droite sur le volant, donc bras droit tendu, et de tenir le levier de vitesse de la main gauche. Un jour, au lieu de me tenir dans cette position, j'ai tout lâché et posé mes mains sur mes cuisses. C'est incroyable la différence! Déjà, au niveau du corps, j'ai senti que le simple fait d'avoir le bras tendu générait une tension (pourtant, "tendu" ça veut bien dire ce que cela veut dire et c'est donc normalement une évidence!). Cette tension du bras, je ne la sentais pas; j'ai en revanche senti la différence quand mon bras s'est détendu. Et cette perte de tension au niveau du corps s'est traduite aussi dans mon esprit: au lieu de me sentir dans l'attente de voir le feu passer au vert et d'être dans l'idée de démarrer, j'étais simplement là, dans l'instant, dans le présent, sans me projeter dans la suite de la conduite. Depuis cette petite expérience, je veille à tenir cette position chaque fois que je suis à un feu rouge! Et je crois que c'est une petite chose simple qui aide à nous rendre plus naturellement calme et serein.
ZEN ATTITUDE!
Ce test peut se trouver aussi lorsque l'on est avec son cheval. Lorsqu'on lui accorde une pause parce qu'il a bien répondu à une demande, il faut veiller à ne faire passer aucune tension dans notre corps car la sensibilité du cheval lui permet de la capter. Ainsi, quand on se met en position "pause", je crois qu'il faut faire attention à la tenue de ses bras. Souvent, on tient un objet (stick, longe, licol) et du coup, on reste le bras plié pour tenir l'objet: d'où une tension dans le bras! Je veille toujours à laisser aller mes bras le long du corps pour éliminer cette tension, en faisant attention à ce que le stick soit dirigé vers le sol (pour éviter une pression involontaire).
Ce sont là des petites choses, mais c'est en prenant garde aux petites choses que l'on parvient à trouver cette nouvelle nature que le cheval attend de nous.
Lorsque j'avais fait le stage avec Jean-François Pignon, il m'avait demandé de faire un crescendo par terre (crescendo= agir avec le stick de plus en plus fort). Je m'aperçus que plus j'allais fort, plus mes dents se serraient! C'était complètement involontaire mais cela reflète bien que nous ne sommes pas toujours conscients de la tension que nous mettons dans nos gestes. C'est sûrement ma nature humaine qui me faisait serrer les dents en augmentant la pression, la première étape est donc de s'en rendre compte, la seconde étant de la corriger: l'idéal étant de pouvoir monter un crescendo sans une once d'agressivité mais en restant dans le même état d'esprit calme et neutre du début à la fin. C'est un apprentissage, un travail sur soi-même.
Il y a aussi la tension que l'on met dans notre corps et dont nous ne sommes que très rarement conscients. C'est seulement lorsque nous relâchons cette tension que nous nous rendons compte qu'elle était présente. Je m'en suis rendue compte en conduisant ma voiture! Au feu rouge, j'avais l'habitude de maintenir ma main droite sur le volant, donc bras droit tendu, et de tenir le levier de vitesse de la main gauche. Un jour, au lieu de me tenir dans cette position, j'ai tout lâché et posé mes mains sur mes cuisses. C'est incroyable la différence! Déjà, au niveau du corps, j'ai senti que le simple fait d'avoir le bras tendu générait une tension (pourtant, "tendu" ça veut bien dire ce que cela veut dire et c'est donc normalement une évidence!). Cette tension du bras, je ne la sentais pas; j'ai en revanche senti la différence quand mon bras s'est détendu. Et cette perte de tension au niveau du corps s'est traduite aussi dans mon esprit: au lieu de me sentir dans l'attente de voir le feu passer au vert et d'être dans l'idée de démarrer, j'étais simplement là, dans l'instant, dans le présent, sans me projeter dans la suite de la conduite. Depuis cette petite expérience, je veille à tenir cette position chaque fois que je suis à un feu rouge! Et je crois que c'est une petite chose simple qui aide à nous rendre plus naturellement calme et serein.
ZEN ATTITUDE!
Ce test peut se trouver aussi lorsque l'on est avec son cheval. Lorsqu'on lui accorde une pause parce qu'il a bien répondu à une demande, il faut veiller à ne faire passer aucune tension dans notre corps car la sensibilité du cheval lui permet de la capter. Ainsi, quand on se met en position "pause", je crois qu'il faut faire attention à la tenue de ses bras. Souvent, on tient un objet (stick, longe, licol) et du coup, on reste le bras plié pour tenir l'objet: d'où une tension dans le bras! Je veille toujours à laisser aller mes bras le long du corps pour éliminer cette tension, en faisant attention à ce que le stick soit dirigé vers le sol (pour éviter une pression involontaire).
Ce sont là des petites choses, mais c'est en prenant garde aux petites choses que l'on parvient à trouver cette nouvelle nature que le cheval attend de nous.
Lorsque j'avais fait le stage avec Jean-François Pignon, il m'avait demandé de faire un crescendo par terre (crescendo= agir avec le stick de plus en plus fort). Je m'aperçus que plus j'allais fort, plus mes dents se serraient! C'était complètement involontaire mais cela reflète bien que nous ne sommes pas toujours conscients de la tension que nous mettons dans nos gestes. C'est sûrement ma nature humaine qui me faisait serrer les dents en augmentant la pression, la première étape est donc de s'en rendre compte, la seconde étant de la corriger: l'idéal étant de pouvoir monter un crescendo sans une once d'agressivité mais en restant dans le même état d'esprit calme et neutre du début à la fin. C'est un apprentissage, un travail sur soi-même.
lundi 21 octobre 2013
Un article dans l'Est Républicain du 19 Octobre 2013
J'ai rencontré Aude Lambert, une journaliste de l'Est Républicain-Le Pays de Montbéliard qui m' accordé un bel et grand article dans le journal. Aude a monté un cheval en club durant quelques années avant d'arrêter, suite à une chute et une jambe cassée. J'ai senti que cela lui faisait du bien de parler chevaux et je ne serais pas surprise qu'elle se laisse à nouveau prendre au jeu!
Et sur la photo, on reconnaît bien sûr ma petite Sussule!
En réalité, elle s'appelle Ursule et je viens d'apprendre aujourd'hui que cela voulait dire "Petit Ours". Est-ce qu'elle ressemblait à un petit panda en peluche lorsqu'elle est venue au monde et que cela a inspiré son naisseur?
J'ai pris l'habitude de faire attention au nom des chevaux: ils leur correspondent souvent bien. Je ne savais pas cela quand j'ai acheté un "Ouragan"!!
Vous êtes-vous déjà fait la même remarque?
Et sur la photo, on reconnaît bien sûr ma petite Sussule!
En réalité, elle s'appelle Ursule et je viens d'apprendre aujourd'hui que cela voulait dire "Petit Ours". Est-ce qu'elle ressemblait à un petit panda en peluche lorsqu'elle est venue au monde et que cela a inspiré son naisseur?
J'ai pris l'habitude de faire attention au nom des chevaux: ils leur correspondent souvent bien. Je ne savais pas cela quand j'ai acheté un "Ouragan"!!
Vous êtes-vous déjà fait la même remarque?
dimanche 20 octobre 2013
Un beau cadeau de mon Nounou…
Cet été, à cause de la canicule,
les chevaux passaient la plus grande partie de la journée au manège pour se
protéger de la chaleur et des mouches. Avec Fany, on passait beaucoup de temps
avec eux, juste comme ça. Et quand c’est juste comme ça, les chevaux viennent à
nous et ça fait du bien de sentir qu’ils cherchent notre compagnie ! Je me
souviens d’une fois où Unique s’était approchée la première et j’étais donc à
côté d’elle quand Sussule chercha à attirer mon attention en réalisant un
exercice qu’on avait vu la veille : passer sur une rangée de pneus (et
avec Sussule, cet exercice à priori des plus simple a vite fait de se
compliquer !).
C’était vraiment amusant de la voir ainsi chercher à se
rendre intéressante ! Plusieurs fois déjà, quand je montais mon Nounou
dans la petite carrière, elle montait toute seule les antérieurs sur le
pédestre pour ne pas que j’oublie sa présence ! Parfois même, elle y
ajoutait une jambette des plus réussies ! Sacrée Sussule, il faut te suivre !!
Plusieurs jours d’affilée, je
travaillais les deux pépettes l’une après l’autre au pas espagnol. J’avais
installé un couloir dans la longueur du manège en posant une barre au sol pour
canaliser ma Sussule qui a tendance à partir en crabe. Bien sûr, quand je
travaille l’un d’eux, les autres sont toujours très intéressés ! C’est
parfois même encombrant, mais, d’un autre côté, leur présence rassure celui qui
travaille. Mon Nounou était un fidèle spectateur des pépettes qui progressaient
au pas espagnol et qui recevaient chaque
fois toutes mes félicitations.
Et les félicitations, Nounou aime ça ! A un
moment, le voilà qui lève l’antérieur comme pour une jambette : je fonds
en des « c’est bien mon Nounou, t’es le meilleur ! ». Alors mon
Nounou recommence encore et encore, avec à chaque fois toute mon
admiration ! Il était juste en train de me dire que lui aussi il savait
faire ! Alors, quand j’en ai eu fini avec les pépettes, je lui mis le
licol pour voir s’il serait aussi volontaire quand je lui demanderais de le
faire. Le résultat, comme je m’en doutais, fut peu probant…Alors je le mis
devant un pneu, sachant que ça l’amuserait plus de lever la jambe pour aller
toucher l’objet, et ça a marché ! Alors on a fait ailleurs que devant le
pneu, et ça a marché aussi ! J’ai aussitôt arrêté car je sais qu’avec mon
Nounou, il ne faut pas abuser des bonnes choses ! Mais quel plaisir parce
que c’est lui qui m’a proposé de jouer à cela ! Je n’aurais même pas pu
l’imaginer ! Alors, bien sûr, les jambettes de mon Nounou ne décollent
vraiment pas haut mais, de sa part, c’est déjà tellement ! Et puis, ça
viendra quand j’oserai lui en demander plus. En attendant, il m’a fait là un
énorme cadeau ! Et depuis, je m’aventure à lui demander deux, trois
petites choses, me contentant toujours de peu (certainement d’ailleurs de trop
peu !) mais c’est un plaisir que de l’inclure dans mes jeux avec mes
cocos.
Comme les chevaux s’observent les
uns les autres, même le gros Voyou simule une jambette lorsqu'il vient à la
porte de la sellerie pour gagner un bonbon (puisqu’ils savent bien où ils se
trouvent !) mais il a trouvé plus pratique de reposer le pied sur la
marche de la sellerie ! Comme quoi, ils sont tous bien assez malin pour
avoir compris que ce geste plaisait et qu’avec ça, on pouvait gagner des
choses ! Pourtant, je ne récompense jamais au cours du travail, toujours
en fin de séance, car je trouve que l’appât des friandises vient gâcher le
travail car ils ne s’occupent plus que de cela ! Donc en conclusion, les
chevaux sont gentils et malins ! Et mon Nounou est un amour !
lundi 14 octobre 2013
Nounou monté classique
C’est
au printemps 2011 que je me suis lancée dans le travail à pied avec ma Sussule.
Et c’est à ce moment-là que je me suis mise à adorer cette discipline. Je
passais des heures avec ma Sussule et, du coup, j’avais délaissé mon Nounou. Je
ne pensais pas qu’il en souffrirait puisque de toutes les façons, il avait déjà
toute une bande de copains équidés. Mais, avec le recul, je pense sincèrement
que c’est le fait de l’avoir délaissé qui l’a rendu, à cette époque, très
difficile avec moi. ....
Je
me suis laissée user par mon Nounou et son mépris ! Alors, je suivis mon
pressentiment qui me soufflait de régler les problèmes relationnels à cheval et
non à pied. Car à cheval, je n’ai jamais vraiment rencontré de difficultés car
j’avais su m’imposer dès le début. Bien sûr, il me teste souvent, trouve des
parades comme se sauver sur l’épaule ou se coller à la jambe, mais c’est de
bonne guerre ! Et, effectivement, en reprenant des séances montées et
surtout, en ne le négligeant plus comme je l’avais fait quelques mois, mon
Nounou est revenu à de meilleures intentions…ouf ! On l’a échappé
belle !
Aujourd’hui,
j’utilise avec lui quelques exercices à pied dont je sais qu’ils me serviront
directement à cheval : le jeu des pressions notamment. Et, surtout,
j’utilise des principes que l’on applique à pied lorsque je suis à cheval.
Parce que le mode de fonctionnement du cheval et la « logique » à
appliquer reste la même à pied ou à cheval ; seule l’application peut
différer. Et cela porte ses fruits ! Pour mon plus grand bonheur ! Et
aussi celui de mon Nounou, je pense, car je n’oublierai jamais cette impression
qu’il m’avait laissée le jour où je lui avais enlevé le filet pour la première
fois. (Voir article « Nounou en cordelette » et sa vidéo).
Mais, même
avant d’en arriver à cela, je sens bien qu’il est décontracté, bien dans sa
tête et amical.
Il a appris à gérer tout seul le confort-inconfort puisqu’il
s’auto-récompense en repassant au pas dès que je lui dis
« Ooouuuiii » parce qu’il a bien répondu !! Trop malin mon
Nounou, surtout pour s’économiser !!
Je
vous propose une petite vidéo pour vous montrer comme il est beau mon
Nounou ! (pardon ! Je ne peux pas m’empêcher !!!). Pour vous
montrer, donc, comme il est possible d’avoir un cheval bien en place avec une
embouchure toute douce et des rênes trois fois trop longues. (Je fais partie de
ceux qui n’aiment pas toucher à la bouche de leurs chevaux…).
dimanche 6 octobre 2013
Sussule
C’est parce que le débourrage de
ma petite Sussule n’a pas été concluant que j’en suis venue au travail à pied
et tout particulièrement au travail en liberté. Alors, je ne la remercierai
jamais assez d’avoir refusé un jour d’être un cheval de selle ! Car sans
elle je n’aurais jamais goûté à tous ces plaisirs nouveaux et ces sensations
merveilleuses que procurent les séances à pied. Si elle s’était laissé monter
sans problème comme sa petite sœur Unique, je n’aurais sûrement pas cherché
plus loin et j’aurais continué à faire ce que j’avais toujours fait,
c’est-à-dire des petites séances sur le plat, de dressage, d’obstacles de temps
en temps et des balades. En m’obligeant à rester à pied, Sussule m’a conduite
dans un autre univers et a transformé toutes mes relations aux chevaux.
C’est
aussi grâce à elle que toutes mes recherches se sont dirigées vers la
compréhension du mode de fonctionnement du cheval et de l’approche qu’on
pouvait en avoir. C’est donc grâce à elle (et à mon Nounou aussi !!) que
j’ai écrit mon livre. Alors, quand elle me fait devenir chèvre parce
qu’avec Sussule, c’est toujours deux pas en avant et trois en arrière, alors je
pense au chemin que j’ai fait grâce à elle. Je lui dois beaucoup !
Sussule aime la liberté, elle
aime savoir qu’elle peut fuir quand elle veut. Mais elle choisit de rester avec
moi car elle a aussi appris à aimer nos séances. Avec Sussule, on peut rester
deux heures ensemble sans qu’elle ne trouve le temps long. Et il arrive aussi
que les séances traînent en longueur parce que Mademoiselle se met à paniquer
pour un exercice qu’on a déjà vu 100 fois ! Elle est comme ça Sussule,
toujours à me rappeler que rien n’est jamais acquis, toujours à me rappeler
qu’il faut déjà percevoir le monde comme elle le perçoit elle…et là, j’avoue
que parfois je n’y comprends plus rien : difficile à suivre ma
Sussule ! Et c’est fatigant parfois…c’est là qu’il ne faut pas tomber dans
le découragement, ni dans l’agacement d’ailleurs ! Mais elle est tellement
attachante que je lui pardonne tout ! Sussule, c’est un nom de clown qui
lui va bien. Et c’est avec ce charme et cette bouille-là qu’elle me roule dans
la farine comme elle veut !
Souvent, on joue dans la pâture
mais on n’a pas de lieu prédisposé : ce peut être n’importe où, n’importe
quand ! Selon le temps dont je dispose, la météo, l’endroit où on se
trouve… C’est l’avantage du travail à pied : pas nécessaire de prendre le
temps de passer un coup de brosse et pas de temps à consacrer à seller. Cela
permet de passer de bons moments même quand on a que quelques minutes devant
soi ! Alors, on répète nos pas latéraux, notre « stick to me »
(suis-moi), nos reculers, notre pédestre, nos jambettes et dernièrement le pas
espagnol et la révérence.
Pour découvrir Sussule sur le
pédestre, cliquez ici
Et pour une petite séance
traditionnelle, cliquez là
samedi 5 octobre 2013
Fany et Unique
Depuis ce printemps, Fany
s’occupe d’Unique, un peu à pied, un peu à cheval. J’avais débourré Unique
lorsqu’elle avait deux ans et demi, m’en était occupée les six mois suivants
puis, faute de temps, n’avait pas vraiment suivi le travail commencé. Mais la
petite ponette est tellement sympa que, même sortie du débourrage, elle
convenait déjà à de jeunes cavaliers, que ce soit pour partir en balade ou pour
être montée dans la carrière. Pour le travail à pied, j’avais amorcé le
principal et Fany a repris le flambeau.
Unique est unique ! Elle cherche
toujours à faire plaisir et à répondre favorablement à nos demandes ; ce
qui ne lui empêche pas d’avoir son petit caractère ! Elle s’agace
facilement mais nous avons su utiliser ce trait de caractère pour lui apprendre
la jambette, le pas espagnol et dernièrement le cabré. Mais cet agacement face
au stick (ou à tout ce qui bouge devant elle) ne doit être utilisé qu’au tout
début de l’apprentissage, pour l’aider à comprendre ce que l’on attend d’elle.
Après, il faut vite revenir à l’apprentissage classique du confort-inconfort,
car on sait que l’on obtiendrait des résultats juste en l’agaçant, mais ce
n’est pas notre manière de voir les choses ! Il faut que les choses se
fassent dans le contrôle de part et d’autre et que tout reste un plaisir et non
une source de stress.
Quand Fany a su que j’avais
enlevé le filet à mon Nounou pour le monter dans la carrière, elle n’a pas
résisté à la tentation d’essayer la même
chose avec Unique ! Et tout s’est très bien passé : Unique, comme mon
Nounou, avait l’air de remercier son cavalier de lui accorder ainsi sa
confiance.
vendredi 4 octobre 2013
Fany et Titou
Un petit tour du côté de Fany
avec son poney Titou. Je l’admire d’avoir pu commencer quelque chose avec ce
poney car, au début, bonjour la motivation ! Quand il la voyait arriver,
il avait pris l’habitude de se coucher pour éviter que Fany lui demande quelque
chose ! Ca en dit long sur le personnage ! Il fallait un moral d’acier
pour le mettre en avant car Titou a la capacité de se fermer à tout ce qui l’ennuie
et de faire comme si vous n’étiez pas là à essayer de faire quelque chose…Il n’a
peur de rien, ne redoute rien, il est le roi du monde, ce petit ! Je crois
qu’il a fallu surtout beaucoup d’amour pour démarrer ces séances de travail à
pied avec une bonne dose d’énergie en plus !
Au départ, Fany a dû énormément
travailler le respect car le petit ne savait pas ce que c’était et il avait
vite fait de déborder. Aujourd'hui encore, Fany ne laisse rien passer car il la
teste souvent à ce niveau-là, prêt à s’engouffrer dans la brèche ! Puis,
petit à petit, il a appris à prendre goût aux séances, pris plaisir à faire
plaisir et appris à apprendre. Car, plus on apprend des choses à son cheval (ou
poney), plus il sait que lorsque vous agissez d’une certaine manière, c’est que
vous êtes en train de lui demander quelque chose et que vous allez le guider
dans la réponse à trouver.
Fany travaille avec Titou depuis
un peu plus d’un an, mais l’hiver, ils n’ont quasiment rien fait, faute à la
météo et à la gadoue qui a persisté plusieurs mois durant. Malgré cela et un
planning de séances très irrégulier, ils avancent bien ensemble et Titou fait
craquer tout le monde, car c’est un petit poney de cirque, un petit caïd qui
aime rouler des mécaniques et se montrer !
Je vous propose aujourd'hui un
aperçu de ce qu’ils font ensemble au travers d’une petite vidéo.
jeudi 3 octobre 2013
Oura en cordelette, la suite…
Après
avoir connu cette sensation merveilleuse de monter en cordelette, je n’ai eu qu’une
envie : recommencer ! Alors j’ai testé mon Nounou au slalom et à l’obstacle.
C’était extra. Oura est hyper détendu, très à l’écoute et attentif à mes
demandes. Je dois encore travailler le contrôle de la vitesse de l’allure :
j’ai vu pour le slalom que la difficulté était surtout de maintenir un petit
trot de travail pour réussir à passer les cônes facilement. Mais j’étais déjà
contente du résultat pour dire qu’on se testait à ce nouveau partenariat. Pour
l’obstacle, bien sûr, ce n’était pas haut (peut-être 70/80 cm), mais le plaisir
était de sentir Oura volontaire et se prêtant si gentiment au jeu. C’était
formidable !
Prochaine
étape : monter en cordelette dans la pâture où l’espace est beaucoup plus
grand que dans ma carrière. Ce sera déjà une belle étape franchie ! Et l’ultime
objectif : monter sans rien, même plus de cordelette…Mais on n’en est
encore pas là ! Et avec les vacances qui ont pris fin, les séances avec
mon Nounou vont se faire à nouveau rares…J’espère conserver ce à quoi j’ai
goûté cet été ! Car je sais bien qu'il faudra faire aussi avec l'humeur du jour de mon Nounou!
Voici des extraits de ces séances : Oura au slalom en cordelette
Voici des extraits de ces séances : Oura au slalom en cordelette
dimanche 22 septembre 2013
Oura en cordelette
Ce mois d’août, je me suis décidée à enlever le filet à
Oura. C’était dans la petite carrière, je ne courrais donc aucun risque. Cela faisait
quelques temps que je le montais en cordelette en lui laissant le filet par sécurité,
pour pouvoir récupérer le contrôle en cas de besoin. Lors d’une séance qui
démarra bien et où je le sentais bien, je lui enlevai le filet et le posai sur
un piquet. Oura le regarda et réalisa qu’il était entièrement libre. Qu’allait-il
faire de cette découverte ? Eh bien, il me remercia de la confiance que je
lui avais porté à travers ce geste et il se conduisit comme un gentleman :
très à l’écoute, très détendu, il me laissait le contrôle de l’allure et de la
direction. Pour la première fois, je me contentai du pas et du trot, en faisant
de nombreux cercles, serpentines et changements de direction. C’était magique !
Quel plaisir ! Merci mon Nounou !
Les jours suivants, j’ai recommencé la même chose mais avec
le galop en plus : c’était juste une sensation extraordinaire et un grand
plaisir de sentir mon Nounou complètement décontracté et complètement voué à
notre cause ! Il allait encore mieux qu’avec le filet ! Alors, je me
suis offert une petite séance d’obstacle et de slalom : tout s’est déroulé
avec une vraie sensation d’être ensemble, c’était extra ! Du bonheur en
fait ! Et sur ce genre de séance, je mesure combien mon Nounou a envie de
me faire plaisir, et c’est encore plus de bonheur !
mercredi 18 septembre 2013
Journée Parelli Games
Estelle Nowak, instructrice Parelli, a organisé une journée
Parelli Games. Une journée où les participants avaient différents jeux à
réaliser avec leurs chevaux. Les personnes de tous niveaux étaient accueillies.
L’ambiance était très sympa ; tout le monde était là pour s’amuser et
partager un bon moment avec leur cheval et d’autres passionnés. Même la météo
n’a pas osé venir gâcher la fête !
Les chevaux étaient invités à passer des barres sur des
cercles, faire un slalom, des pas latéraux au-dessus d’un bloc plastic, monter
sur un pédestre, ne pas bouger quand on agite des rubans au-dessus d’eux,
passer sous une banderole.
Pour clore cette journée, Estelle a fait une démonstration
en longe avec Mexique , un cheval qu’elle travaille, puis une séance en libertéavec Khéops, son cheval. Je vous en propose quelques extraits.
Estelle est l’une des trois professionnels qui a témoigné
dans mon livre (à paraître mi-octobre : « Dans le secret de la relation homme-cheval-Initiation à l’éthologie »). Son témoignage est très
enrichissant et nous apporte énormément dans notre compréhension de notre
cheval et des stratégies à mettre en place pour jouer avec lui dans le partage
et la sécurité.
samedi 14 septembre 2013
Course à pied avec Unique
Cet été, notre petit jeu avec Fany et Unique était de courir dans la pâture: Fany montait Unique en totale liberté et Unique me suivait au pas, au trot ou au galop. C'était juste pour s'amuser et, comme d'habitude, Unique se prêtait gentiment au jeu.
Un jour, Fany a filmé, et l'on peut se mettre à la place du cavalier. Juste pour la sensation!
jeudi 12 septembre 2013
Stick to me avec Unique
Eté de canicule et trop plein de mouches et de taons! Peu de possibilités de s'offrir des petites séances montées, alors on s'est réservé pour le travail à pied au manège. Et ce n'est pas l'endroit idéal pour les vidéos! Tant pis! On se met une petite séance avec Unique au stick to me en liberté, entre les piquets et les autres cocos!
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